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Un homme de dos, valise à la main, dans un aéroport.

Dans les coulisses d’un vol avec Bureau Veritas

9 juil. 2024 - 2 min

Alors que le trafic aérien mondial va retrouver dès cette année son niveau d’avant-Covid, Bureau Veritas continue d’accompagner les acteurs de l’aéronautique dans l’ensemble de leurs activités. Des bagages au plan de vol en passant par la maintenance des avions, la Division Aéronautique & Espace du Groupe contribue directement à la sécurité des opérations. Aux prémices d’un été qui annonce un trafic particulièrement intense dans les aéroports, le Mag BV vous invite à un embarquement immédiat.

PNC (Personnel Naviguant Commercial) aux portes, armement des toboggans, vérification de la porte opposée. Au moment du repoussage, à quelques minutes du décollage, Bureau Veritas a déjà contribué aux multiples opérations qui vous mènent à destination !

Tout commence dès l’arrivée à l’aéroport, au moment de l’enregistrement. Dans le jargon, le « passage » implique une formation spécifique de l’agent, assurée par des spécialistes de Bureau Veritas : sûreté aéroportuaire d’un côté et marchandises dangereuses de l’autre, avec l’interrogatoire de chaque passager sur le contenu de sa valise.

Une fois pesé, le bagage descend en galerie. Il est alors déposé dans des conteneurs ou sur des chariots avant d’être acheminé jusqu’à l’avion. Sur le tarmac, c’est l’effervescence pour préparer le vol. Toutes les personnes qui interviennent à proximité de l’appareil doivent avoir suivi une formation sécurité, également dispensée par Bureau Veritas. Au cœur du dispositif, l’agent de trafic est notamment chargé du centrage de l’avion. Passagers avec siège attribué, valises en soute et fret : rien n’est positionné de manière aléatoire pour respecter le centre de gravité de l’appareil - vérifié à l’aide du plan de chargement “la loadsheet” dont Bureau Veritas peut aider à la conception - et garantir la sécurité du vol.

Optimiser le plan de vol

Avant chaque rotation, l’équipage réalise une visite « prévol » qui consiste en un examen visuel de l’aéronef, en plus des maintenances quotidiennes et de celles programmées (Check A, B, C, D). « La fréquence exacte dépend de multiples facteurs, précise Mickaël Clermont, directeur de Bureau Veritas Aéronautique. Nous intervenons auprès des compagnies pour nous assurer que le planning de maintenance est effectivement respecté mais aussi suivre les obligations réglementaires en la matière. »

Pendant que les passagers embarquent, le commandant de bord et son copilote contrôlent une dernière fois le plan de vol. Ce document, élaboré par les dispatchers de l’OCC (Operation Control Center), trace la route à suivre en tenant compte de la météo, des restrictions de trafic et des performances de l’avion. Il sert de base au calcul du kérosène nécessaire pour le trajet. « Nous avons la capacité d’accompagner les opérateurs dans la structuration de leur OCC. Globalement, une compagnie qui débute ses opérations peut nous confier toutes les démarches nécessaires à son lancement et à l’obtention de son Certificat de Transporteur Aérien (rédaction documentaire, dossier d’approbation, mise en place de responsables désignés…). Sur un plan opérationnel, nous assurons aussi la formation des dispatchers et jouons le rôle de safety manager auprès de certaines compagnies. À travers nos audits, nous pouvons notamment nous assurer que tous les membres d’équipage sont à jour dans leur programme de formation ou encore qu’ils sont conformes à la règlementation Flight Time Limitation, c’est-à-dire qu’ils respectent les durées de vols maximales imposées. »

 

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Responsabilité et sécurité

Tout au long du vol, l’avion consomme un carburant composé de plus en plus souvent d’un mix de kérosène et de SAF (Sustainable Aviation Fuel), un carburant durable conçu pour les aéronefs. Une spécificité pour un secteur qui vise la neutralité carbone en 2050. « Bureau Veritas effectue des audits pour vérifier que les compagnies prennent réellement des mesures de réduction de leurs émissions de carbone. L’autre enjeu repose sur l’éco-pilotage, en limitant par exemple l’utilisation des inverseurs de poussée à l’atterrissage, si la piste est suffisamment longue, ou par l’allumage d’un seul moteur pour le roulage, entre la porte et la piste. C’est aussi le sens de l’engagement “Business to Business to Society”* de Bureau Veritas : nous agissons in fine au service de la société et de la planète. »

Après l’atterrissage et le débarquement des passagers, les mêmes opérations se répètent pour préparer le vol suivant. Mais avant cela, toutes les données enregistrées pendant le vol par le FDR (Flight Data Recorder) sont collectées pour être analysées. Tout est passé au crible : les actions sur les commandes, les réactions des moteurs, les poussées, les dérivations horizontales et verticales… « Une mine d’informations pour améliorer sans cesse la sécurité des opérations, explique Mickaël Clermont. Nous faisons partie des structures à même de traiter ces données et d’identifier des pistes d’amélioration. Nous pouvons par exemple identifir un nombre anormal d’approches non stabilisées sur un même aéroport. Notre mission est de comprendre la cause et de corriger le problème, comme suggérer à la compagnie aérienne de signaler à la tour de contrôle leurs indications tardives données au cockpit. Une mission de sécurité sur la totalité des opérations ! »

Extinction de la consigne lumineuse, vous pouvez dès à présent détacher votre attention de cet article et profiter de votre été avec Bureau Veritas.
 

* B2B2S : Business To Business To Society - d’entreprise à entreprise pour la société. Bureau Veritas propose des services aux entreprises au bénéfice de la société.

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